Ô petit Napoléon taillé dans la cire,
Dont l’œil vitreux singe un aigle impérial,
Tu trônes, pâlichon, sur ton trône de cire,
Tel un jouet brisé rêvant d’être un colosse royal.
Nostalgique marmot des parades soviétiques,
Tu joues à ressusciter des spectres vermoulus;
Tu repeins en rouge et bronze antique
La carcasse rouillée d’un monde révolu.
Ton peuple bâillonné, réduit au silence,
N’a pour chanson que ton jargon sénile :
« Guerre ? Jamais ! Non, opération spéciale en cadence ! »
Ô doux euphémisme, mascarade infantile.
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